Paris n’aime plus ses modeles!
Une activité professionnelle mal connue que la ville de paris réglemente.
Au tarif de 10 euros bruts de l’heure le modèle pose nu dans une forme d’expression artistique pour les ateliers Beaux-Arts.
La mairie de paris, depuis le 15 octobre, décide la suppression du “cornet”, qui est une feuille de dessin roulé dans laquelle les étudiants déposent une petite somme en fin de séance.
Ce pourboire représente généralement de 100 à 200 euros par mois qui compense la faible rémuneration de ce travail contraignant. Les modèles vivants doivent rester de longues heures immobiles. Une scéance de pose ne vas pas sans courbatures et il faut supporter la trentaine de personnes qui les regardent. Pour beaucoup d’entre eux c’est un métier et ils en vivent de plus en plus mal.
“Sur notre feuille de paie, il est marqué “divers et spéciaux” comme catégorie de personnel alors qu’à la ligne “taux horaire”, il est bien noté “modèle physique””, s’insurge Magali, étudiante et modèle depuis sept ans.
Les modeles souhaitent une reconnaissance de leur métiers et de meilleurs rémunérations.
Eric Chartier
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